vendredi 5 août 2011

Explo et douche de souffre

Dernière journée complète avant le départ demain soir.
J'ai repéré de l'explo de sucrerie abandonnée du côté de Lamentin. Une incroyable structure rongée par la végétation qui m'occupe 1h30. Mode photo seulement car l'explo eut se révéler dangereuse: rouille partout, trous recouverts de végétation... Bref, j'en fais un tour rapide mais tout de m^me très satisfaisant.
L'histoire surprenante: un bâtiment est entouré d'un sifflement. Je pense d'abord à une fuite de gaz, genre c'est improbable car abandonné depuis des décades mais bon. Risque dangereux n'y allons pas...Puis en revenant vers le lieu par un autre abord: même bruit. 2eme déduction: des insectes. En masse alors. Mais pourquoi lorsque je siffle, eux ne s'arrêtent ils pas de siffler?
Humhum. 3eme temps: le lève la tête et j'entre dans le hangar... qui est en fait la résidence de vacances de Bruce Wayne. Des centaines (des milliers) de chauves souris qui tapissent tout le plafond! Étonnant qu'il n'y ait pas plus de guano au sol. En tout cas, c'est très très impressionnant!
Une fois ma carte mémoire pleine, je pousse la route vers la source de Soufdïa. Sources chaudes qui dégagent une odeur de souffre. Il s'agit en fait des douches et non d'un bassin comme je pensais trouver. Aller, une petite douche au soufre et puis s'en va!
Fin d'aprem, rdv dans un bar du Gosier avec un CS fait de plongée: j'aurais du rencontrer ce mec plus tôt!

Le rythme des îles mon doudou

C'est le mode pépère qui prévaut cette semaine. Moins par monts et par vaux.
Programme simple: plage de Ste Anne... Où l'on se prend un joli grain tout de même pendant 10mn.

jeudi 4 août 2011

Un dernier tour en basse terre.

Finalement, le temps n'étant pas de la partie, pas de plage hier.

Temps toujours maussade, la tempête Emily fait parler d'elle.
Passage via le sud avec arrêt sur le site de la plantation Grand Café... qui est en fait comme son nom ne l'indique pas, une plantation de banane. Pas pris mon appareil photo, quel dommage! En fait, c'est ultra intéressant le cheminement de la plantation à l'exportation et c'est beaucoup plus complexe que ce que je pensais. Le guide connait son sujet et à réponses à mes questions.
Ensuite, c'est la Gravelière qui nous arrête. Route majestueuse est sinueuse à souhait au départ de Vieux-Habitants... jusqu'à une plantation: de café cette fois! Le lieu est ouvert mais comme la météo s'annonçait catastrophique, les guides ne sont pas venus. C'est un complexe de plusieurs bâtiments en bois, perdu au milieu de la foret en hauteur d'un torrent. Un petit côté paradisiaque donné par les fleurs.
Nouvel arrêt à la plage de Malendur (anse à la barque avant) où je m'entends sur son sable noir pour bouquiner cette fois (pas de snorkling).

lundi 1 août 2011

Bouquin et épices

Grâce mat'! Pas grand chose d'exceptionnel en ce lundi 1 aout. Je pense avoir vu les principaux sites (touristiques?) qu'offre la Guadeloupe dont pour cette semaine, je la joue cool. Benoit nous mène jusqu'à la ville de Basse terre où j'en profite pour compléter ma collection d'épices et vu le temps indécis, on rentre à l'appart.
Je me tâte pour aller à l'eau, faut dire que ça me demande l'effort surhumain de traverser les jardins de la résidence ^^.

Belle île en mer

Marie Galante.
Au départ de Pointe à Pitre et par le biais d'un bateau super sonique! A toute bringue on franchi la 40taine de Km pour atteindre Grand Bourg vers 10h. Location d'une voiture pour la journée et c'est parti!
Tout d'abord un saut aux distillerie qui ferment leurs portent habituellement en début d'aprem. La distillerie Bielle est toute petite en fait. Procédé industriel qui mène de la canne à sucre au rhum. Le trajet permet de se rendre compte de la petitesse de l'île, on peut en faire le tour en 1h de voiture! Ici aussi, des moulins abandonnés parsèment le paysage... tout comme des sucreries! Bonheur photographique.
Passage par la distillerie poisson en activité seulement 6 mois par an, traversée de St Louis qui vit dans un climat d'autre fois et arrêt sur la plage de la Anse du vieux fort. Quasiment personne, ce qui est l'un des critères de choix de cette destination plutôt que les Saintes. Au Nord, la gueule grand gouffre impressionne par son gigantisme. Caye Plate offre un point de vue des falaises, le trou du diable est en réalité une grotte (entré interdite par arrête préfectoral) et Capesterre offre un bon sorbet coco. Comme on pense finir la dernière heure de la journée à l'habitation Murat, on ne passe pas trop de temps à chercher "les Galeries". Or, en ce dimanche, Murat est fermé. On est quand même tarte de pas avoir lu ça avant! Pas grave, un jus de fruit de la passion à une terrasse avec en main "tours et détours d'une vilaine fille" ça me convient aussi.

On prend le même super boat au retour qui bourrrine toujours (environ 70km/h je dirais). La mer est plus calme qu'à l'allée donc le trajet est moins nauséeux . Vu l'heure, c'est le couché de soleil sur les Saintes et Basse Terre qui m'hypnotise sur le pont... On croise des poissons volant, des barracudas... Et Benoit nous récupère au débarcadère. Finalement, une journée sur place c'est suffisant.

The Ultimate Epic Armistice Track...

... ou comment j'ai trouvé mon maître en matière de randonnées.

Après consultation de la météo qui prévoit des dégradations dans les prochains jours, et voulant mettre à part mes habitudes procrastinatiques (je ne suis pas en Guadeloupe régulièrement!), je pars gravir la Soufrière.
Réveil tôt pour être sur place tôt. Différentes raisons à cela:
-la température: on crame après midi,
-la durée (théorique, je vais revenir dessus rapidement) de la rando,
-les nuages: qui s'accrochent sur le sommet en fin de matinée et qui obstruent tout le paysage (environ 95% du temps soit dit en passant).

Le trajet jusqu'à St Claude me permet de me familiariser davantage à Britney Spears (je connais désormais son album Circus par cœur... no comment, c'est le moins pire des albums dans la voiture) et le fait de me faire doubler par la droite ne m'angoisse plus (oui parce que la 1ere fois ça fait quand même un petit choc).
Un arret rapide a Basse Terre ville pour faire le plein de mangues et de bananes (qui accessoirement feront office de déjeuner) et hop, en avant!

Alors ça commence mal, le petit parking des bains jaunes est plein... je ne suis pas le 1er semble t'il... Bon, il est 9h30 aussi... Mais c'est qu'il est mignon aussi ce marcher de Basse Terre!
Aller, pas de soucis, je me met à grimper.
1ere partie: Le pas du Roy. Théorie 30mn, temps effectif 15mn. On grimpe à travers une forêt tropicale qui nous recouvre tel un tunnel.
2eme partie: le chemin des Dames. Théorie 1h30, temps effectif 45mn (prise de photo inclu). Me voilà rassuré, j'ai doublé plein de gens - principalement des familles avec des petits bouts. Je devrais être moins entouré pour la suite. L'ascension de cette partie par rapport à la précédente présente l'avantage de voir le paysage... Heuuuuuuu, là c'est carrément pas plus loin que 30m que je peux distinguer. Alors oui, parfois, le vent souffle si fort que de la brume se détache un bout de ciel où l'on perçoit soudainement l'océan juste là en contre bas. Mais c'est fugace et l'on se retrouve vite à nouveau dans un épais fog.
3eme partie: ascension au sommet et tour dse gouffres. Théorie 1h30... 45mn pour moi. Ce qui réjouis mon orgeuil de bon marcheur, je ne suis pas encore si vieux!
La haut, les yeux piquent, ça sent "l'œuf pourri" -ce qui me rappelle les cures thermales de Luchon que j'ai fréquenté durant mon enfance et du coup, l'odeur ne m'incommode pas-. Bref, c'est bien un volcan avec des couleurs étranges de roche, des formations originales, des barrières pour ne pas s'approcher des zones toxiques et du bruit de soufflerie. Bon, là, pour être honnête, je m'attendais à pire comme rando. Le genre de truc qui m'aurait pris toute la journée, surtout compte tenu des temps théoriques annoncés. Il est encore tôt et la veille j'avais repéré d'autres sentiers autour de celui ci. Vu que je me la pète un max avec ma vitesse de progression, je me dis pas de problème mon gars, on enchaine. Je redescends en contournant le volcan par son autre versant... Bizarrement personne ne semble le pratiquer celui ci... Face Nord je déguste ma 1ere douche de la journée. Pas trop de dénivelé mais ça glisse bien comme il faut. Mouillé pour mouillé, et toujours en allant deux fois plus vite que les temps annoncés, je descends directement à "la citerne"... un trou au dessus duquel s'élève des antennes de 60m de haut quand on les aperçoit furtivement entre deux goutes de bruine.

Jusqu'à présent les rando étaient notées Faciles ou Moyennes et au panneau devant lequel je me trouve il est indiqué Dur -rando de l'Armistice, on y arrive enfin au pourquoi du nom de ce post!- pour 1h30 jusqu'à la chute du Galion puis Dur 1h15 pour revenir au Bains jaunes (parking). Toujours en mode kéké boy, je me dis qu'en 1h30, je suis rendu à la voiture!

Et là, c'est le drame.
L'Armistice, ben je ne suis pas prêt de l'oublier celle là! C'est moi qui demandais l'armistice après 20mn de progression! C'est une descente à pic le long d'un petit cours d'eau qui à creusé un sillon de 80cm de haut pour 10cm de large (la largeur d'un pied en somme)... Le tout avec du courant, des cailloux partout (glisse+++), des racines qui s'entremêlent.Bref, je fais à 4 pattes en m'aidant des mains partout où il ne semble pas y avoir d'insectes hostiles... Ça pourrait être pire, il n'y a ni moustiques ni pluie. C'est tellement raide est dangereux que je me demande même si je ne me suis pas gouré de chemin vu qu'il n'y a pas de marquage et que rien de semble indiquer un quelconque sentier autre que ce cours d'eau. Après 20mn, je suis crevé...J'ai l'impression d'y être depuis 1h. Ça demande une énorme concentration pour ne pas se casser la gueule que j'en arrive à un stade où mes mains tremblent et je ressens des débuts de tremblement dans les mollets... Ce petit stress de savoir si à chaque fois que l'on pose un pied ou une main on va tenir en équilibre ou si on va glisser. Psychologiquement usant. Une chose est sûre, j'aurais été incapable de la faire dans l'autre sens cette rando... qui s'apparenterait plus à de l'escalade en milieu hostile en fait. Je me sens un peu comme Bear Grylls pour le coup... mais sans le cameraman avec qui plaisanter alors qu'il fait des trucs de dingue. La fin de L'Armistice est plus tranquille... hormis le passage où l'on doit s'accrocher avec un corde pour descendre 8m tellement c'est raide et sans appuis stables!
Les genoux sont fatigués de descendre,j'ai retrouvé ce qui ressemble un peu à un sentier (mais vaguement quand même car pas de marquage et le sol est jonché de feuilles mortes d'où sortent des racines). Au loin, le bruit de l'eau. J'espère que c'est cette foutu chute du Galion. Oui! Me voilà au fond de la vallée et un panneau m'annonce les chutes et la rando vers le parking.
Donc descente de dingue pendant 45mn que j'espère refaire à l'occasion mais avec une trousse de 1er secours ou un guide.
La chute du Galion en question est bien jolie (environ 30m?) et après un frugal encas, c'est la remontée de l'autre côté de la vallée. Heureusement d'ailleurs que ça monte! Mes genoux auraient été incapable de descendre plus!
Je réduis l'1h15 de marche en 45mn sans qu'il n'y ai quoi que ce soit de particulier... Si, après le volcan, je n'ai croisé que 2 vieux qui tentaient la descente à la chute par le chemin que je remontais.

Voilà un gros poste de plein de lignes pour me la raconter en disant que je viens de plier en 4h30 de marche ce qui est annoncé en 9h... Mais en fait... la journée ne s'arrête pas là car il est seulement 14h!

J'avais contacté la veille des couch surfeurs que je retrouve 1h plus tard à la plage de Malendure. Superbe plage soit dit en passant.
Palmes, masque (de merde car il prend l'eau!) et tuba!1h30 de snorkling où ils savent trouver les spots: tortues, étoiles de mer, sèches, pleins d'autres poissons colorés dont je ne connais pas les noms. Alors oui, c'est beau... Mais pas aussi beau que la barrière de corail en Australie, en Nouvelle Calédonie ou les fonds de Thailande. Je met de côté l'idée de faire de la plongée sous marine dans le coin du coup. Mais ce matin en me levant, on m'aurait dit que j'allais aller nager avec des tortues, je ne l'aurais pas cru!

18H30, couché de soleil sur la plage et là: pneu à plat. Parce qu'en fait Benoit à un pneu qui se dégonfle régulièrement et qu'il regonfle un jour sur deux dans une station essence...Mais là, il est plat...plat. Hyper sympa, les CS me proposent de changer la roue avec la route de secours (il manque du matos qu'eux ont dans leur voiture: clée...). Pil poil avant la nuit!

En voilà une journée géniale comme je voudrais en vivre plus souvent...
Ha oui, sinon, à la pesée du soir j'ai perdu 2kg... et je pisse jaune fluo... Je vais boire 2 litres et je reviens.

samedi 30 juillet 2011

Plage et Rando, mon parfait compromis

Adrian Brody joue aussi dans des films de merde. C'est le désastreux constat que j'ai pu faire hier soir en regardant un pauvre film de SF.
Cinematographie mise à part, la journée fut très plaisante.
Réveil tôt sous un beau soleil (contrairement à annoncé) pour prendre la direction de la plage de St Félix (juste à côté de chez Benoit) et barboter 2h dans une eau tiède.
On mange dans un boui-boui et je pars en laissant la compagnie derrière moi pour une rando de 8h.
Ca, c'est la théorie.
Car dans la pratique il est déjà tard, j'ai un spot de photo que j'ai repéré et où je compte passer du temps, les embouteillages monstres de l'île ne me font pas gagner du temps... Mais c'est pow grawe,c'est la wavances.
Je m'en vais au nord de grande terre en direction de la Mahaudière, où m'attendent les ruines d'une sucrerie. La route serpente entre les champs de canne à sucre d'où traversent occasionnellement des mangoustes. De vieux moulin abandonnés surplombent les collines. Sur place, la nature à déjà fait son office en reprenant ses droits. Les ruines sont déjà presque invisibles...
Je poursuis ma route vers le nord pour une promenade longeant la côté. La trace des douaniers, tel est son nom. La côte des contrebandiers aurait sonné plus caraïbe mais bon, je n'ai pas les accréditations suffisantes pour renommer les sites officiels. Cette ballade peut être faite en loop (3eme dédicace à Aurelien) ou e aller-retour. C'est la 2eme solution qui s'impose à moi. On longe la côte constituée d'abruptes falaise En haut,pas de relief. Une étendue verte à perte de vue constituée de buissons et autres arbustes ne dépassant pas les 1.50m. Face à ça, l'entendue de mer déclinant toutes variétés de bleus. Le sentier nécessite des chaussures de rando car il est constitué de concrétions marines creusées par les eaux. Bref, parfait pour se couper les pieds.
Et là, sur plusieurs Km, on passe de la Porte de l'enfer, au trou de Mme Coco,à la pointe du lagon jusqu'au trou du souffleur.
J'adore. Il est tard et je suis seul sur le sentier. Empli de cette sensation de légèreté et que le monde nous appartient. Sur le chemin, des bruits de cailloux s'entrechoquant résonnent. Se sont des quantités de Bernard Lermites qui se cachent à mon approche.
Au loin un bruit de dragon... devant moi un trou béant dans le sol qui donne sur la mer 50m en contre bas.Waouw.
Plus on approche, plus les grondements se font clairs. Le souffleur. Une avancée de terre en bas de la falaise sur laquelle s'éclatent les vagues en formant des geysers.
Je ne poursuis pas plus loin le sentier et je rebrousse chemin où je croise encore mangoustes, oiseaux, sauterelles...
Le soleil tombe et je profite de cette occasion pour joindre la pointe de la grande Vigie à l'extrème Nord. Pas de chance, les nuages sont au rendez vous. Chargés de pluie ce qui donne tout de même une coloration noire au ciel et une ambiance de fin du monde.
Il est temps de rentrer... mais trop fatigué pour une soirée salsa/piscine jusqu'au bout de la nuit proposée par Benoit. Demain m'attend la soufrière.

vendredi 29 juillet 2011

Journée pluie= journée sans photos

Noé n'est pas venu nous cherché avec son arche donc après longue réflexion, on décide tout de même de mettre le nez dehors. Grande Terre par les grands fonds. Mauve idée, la route est coupée compte tenu des précipitation. On passe par les Abymes pour rejoindre Port Louis et la plage magique de la Anse du souffleur. Même sous un ciel gris les couleurs de l'eau sont impressionnantes. Qu'est ce que cela doit être sous ciel bleu! Face à la mer, le cimetière (ça comme à devenir une habitude!) à lui aussi sa spécialité. En plus des lambis, des "baignoires" délimites les tombes. Original.

On galère ensuite pour trouver Beauport qui est juste à côté. Ancienne usine de sucre à l'abandon, enfin, pas complètement. Les bâtiments industriels sont véritablement en friche (et on ne peut pas les visités damned!). Mais les bâtisses périphériques ont été transformé en musée "le pays de la canne". A ce stade, le doute n'est plus permis. Le côté culturel de la Guadeloupe se résume à des données descriptives et sans aucune analyse. C'est bien dommage et donc pas terrible. Toujours sous la pluie, on ne prendra pas le train pour faire la ballade dans les champs de canne.

Retour en passant par le Moule et St François (sa Marina et son village artisanal-comprenez sa galerie marchande pour souvenirs à touristes-).

Là, je me rends compte que ça fait déjà une semaine que je suis arrivé et que j'ai encore plein de choses à voir. Mon hypomanie reprend le dessus: grimper à la soufrière, longer la côte au Trou de Mme Coco, canoying,plongée sous marine...

Retour vers Basse Terre, même trajet en sens inverse

Ma soirée du mercredi 27 c'est donc bien achevée dans un resto en compagnie de plusieurs couchsurfers.2 locaux et 4 autres "de passage" pour quelques mois. Ce qui semble être le cas de nombreux métros venant passer un an ou deux avant de rentrer.
Le petit moment fort de la soirée: le rhum dans la bouteille qui enferme des scolopendres XXL (comme les serpents et autres insectes au Laos ou au Vietnam).

Benoit n'est pas de la partie aujourd'hui et on décide de retourner vers les spots de basse terre que l'on à rater la dernière fois sur la boucle nord.

On commence par Baie Mahault et son cimetière. Subtilité par rapport au cimetière de Morne à l'eau,ici les lambis (coquillage que vous ne pouvez associer qu'aux îles paradisiaques) font partie intégrante du décors. Ils servent à la constitution des tombes... Dédicace à Aurélien (2eme fois), c'est très Thalassesque!
Puis surtout,le cimetière jouxte une énorme épave de cargo. Déposée là après le passage du cyclone Hugo en 1989. Le paysage en devient irréel: mastodonte rouillé devant un eau bleue turquoise.

La suite, c'est plus des activités familiale et touristiques. Compte tenu de l'heure à laquelle ferment ces attractions (17h), on poursuit la route sans stop à la plage de la grande anse et l'on se rend à nouveaux à Ste Rose où l'on déjeune comme des rois dans un boui-boui. Vivaneau (gros poisson à l'allure d'un rouget XXXL) et plateau de riz assaisonné local. Très très bon et copieux. Les tenanciers ont tous attributs du coin (de l'accent à l'allure).
La maison du bois et fermée, le spot à côté tenu par un "peintre de sable" nous occupe 30mn. On à le droit à l'histoire de la dernière éruption du volcan du coin (que Benoit à vu accessoirement). L'idée du proprio, c'est de faire des tableaux à partir de sables uniquement de la Guadeloupe. Variété de couleurs ma fois surprenante mais son travail reste assez grossier je trouve.

Toujours dans la région, il y a de nombreux parc: animaliers, botaniques (maison de Coluche). Comme ils se valent à peu près tous, on opte pour le parc des Mamelles. Trajet suspendu dans les arbres sur des ponts de corde, perroquets bavard, guépard ronfleur, ratons laveur gloutons, singes acrobates, fleurs exotiques... Beaucoup de potentiel mais je trouve assez mal mis en valeur.
La mater trouve le moyen de se prendre pour une cascadeuse sur le bois glissant et fini par terre: aie aie aie. Plus de peur que de mal.
La nuit est déjà là, retour au bercail.

Nostalgie d'Europe 3

Oui, j'oubliais de faire les point sur les radios.
Nostalgie c'est la station qui a mes faveurs ici. Parce que la programmation est un mix pop rock variété zouk et autres choses diverses. Rien à voir donc avec la station homonyme métropolitaine.
Puis il y a un Europe 3 aussi. Ne me demandez pas pourquoi, on ne capte ni la 1 ni la 2...
Voilà, les choses sont plus claires maintenant.

mercredi 27 juillet 2011

La pointe des Pitres

Après la douche d'hier, le jet-lag et la chaleur ambiante, une journée plus tranquille s'impose.

On part à Pointe à Pitre, la grande ville quoi. Plan à l'Américaine, les rues se croisent à angle droit. Béton, bois et tôles là aussi. Beaucoup de battisses à l'abandon. Les rez de chaussée, se sont des boutiques dans tous les sens (les opticiens semblent avoir de beaux jours devant eux). Au dessus, résidentiel.
Ça reste la ville à voir mais rien de vraiment spectaculaire. Des touristes plus concentrés et deux marchés: l'un spécial touristes avec épices et tissus, l'autre fruits/légumes/poissons... plus sympas. Petite astuce de pêcheur du coup: pour écailler les poissons, les pêcheurs montent des capsules de bouteilles sur un bâton (pas de photo à l'appui malheureusement) et ils le frottent à la bête. Ingénieux!
dans le coin, les espadons sont bien gros.

Benoit nous fait ensuite visiter les alentours de la ville, les bidons ville, la marina...

Pour finir, ballade le long de la côte à côté de l'appart, de l'île du gosier jusqu'à la plage de St Felix.
Le besoin d'une grosse sieste se fait sentir lorsque l'on rentre.
Peut être de sortie ce soir dans un bar avec un CS.

mardi 26 juillet 2011

Fort Boyard VS Into the wild

Aujourd'hui je fais chauffeur, Benoit mène ses activités de son côté. Ce dernier n'ayant pas d'affinités avec la basse terre, nous décidons d'en prendre la route.
Passage rapide à travers Petit Bourg avant de prendre la route traversante.
Sur cette partie de l'île, le relief et tout autre. Montagnes et collines donnent du coup une végétation plus sauvage. Le Parc National est une forêt primaire luxuriante où les nuages s'accrochent aux cimes.
On loupe notre premier arrêt et l'on poursuit à la cascade des Écrevisses... Petite déception car je m'attendais à une chute plus impressionnante. Début de la pluie qui nous avait donné répits depuis notre arrivée.
On repart en arrière jusqu'à Vernou, au saut de la Lézarde. Et là, c'est le pied.
Une descente à pic d'une centaine de mètres dans la forêt sur un minuscule sentier... de boue. Oui, la promenade n'est pas praticable en fonction du climat. Comme il pleut peu, on décide d'y aller. Après 60m, on déchausse les tongs pour plus d'adhérence au sol: pied nu! Oui parce que les chaussure de randonnées on ne pensait pas s'en servir aujourd'hui. Alors ça glisse, on se salit comme il faut, la mater à besoin d'être tenue par la main. En théorie: 20mn de descente. Notre pratique: 50mn.
Arrivé en bas, c'est beau comme tout. Une cascade de 20m se jette dans un grand bassin d'eau d'environ 50m de diamètre. Ce "trou" est surplombé par la végétation tropicale: feuilles XXL et canopée bien au dessus de nos têtes. Petits oiseaux autour. Spot parfait pour de la photo mais comme il se met à pleuvoir davantage, on décide d'attendre un peu que l'averse passe. Problème, l'averse se transforme en pluie puis en gros orage. C'est le mode "douche avec robinet à fond et il y a de l'eau chaude aussi". Ça fait quand même 30mn qu'on attend donc voyant que ça ne passe pas, on prend la direction de la remontée. Et là, ça devient épique. Le petit sentier de boue c'est devenu un torrent, de l'eau jusqu'aux genoux dans certains passages, le tout pieds toujours nus et sous une pluie diluvienne.

Note personnelle: après l'Écosse sous la flotte, je me demande s'il n'y à pas une malédiction là dessous. Et encore l'Écosse c'était de la bruine de type Bretagne. Ici, c'est plutôt "prend donc un bain tout habillé".

Fier de la mater qui malgré son grand âge à réussie l'épreuve Boue+pluie dans le mode Expert.
A ce stade, on se demande quoi faire un fois en haut. Continu, continu pas? bon, on poursuit la route vers l'Ouest. Le parc des Mamelles se sera pour une prochaine lorsque l'on sera sec. A vrai dire, il y a pas mal de choses à voir dans le coin, type musée ou expo (bois, sable, chocolat, parc exotiques). On reporte.
Petit stop restauration à Pointe Noire puis arrêt dans le joli petit village de Deshaies. Soleil couchant sur la plage de la Grande Anse alors qu'un orage passe au loin. Cette plage est superbe, l'envie d'y revenir.
Sainte Rose alors que la nuit est tombée permet de remplir mon ventre. Une vielle maison en bois dont les escaliers pourrissent attire mon attention: photos!

Bien fatigués après une telle journée, dodo tôt.

Du cimetiere à la prison

Matinée calme avant de partir manger avec des amis de Benoit.

En milieu d'après midi, nous partons en direction de Morne à l'eau. Ville maudite semble t'il car toute activité y disparait progressivement bien qu'il s'agisse d'un carrefour des routes au milieu de la grande terre.
Lieu surprenant à flanc de colline: son cimetière immense. Noir et Blanc. En effet, les tombes s'entremêlent, se chevauchent dans un échiquier des petits carreaux. De ci, de là, quelques carrelages roses ou bleus pâle mais la dominante reste N&B.

Plus au nord ouest, Petit Canal. C'est là que se trouve la Marche aux esclaves. Un petit quai où ils étaient débarqués. Une marche d'une centaine de mètres. Des escaliers en béton menant au marché où ils étaient vendus. A quelques pas de là, une surprise: un bâtiment abandonné en ruine où la nature reprend son droit. Ça me rappelle un peu l'île des Pins et son bagne ou encore le Cambodge et ses figuiers géants dont les racines soulèves les pierres. Le lieu servait de prison ou d'entrepôt pour les esclaves. Lumières et couleurs comme j'aime: du jaune, de l'ocre, du vert... Il va me falloir revenir dans la coin.
Couché de soleil du haut de l'escalier. La nuit tombe vite sur ces latitudes.

dimanche 24 juillet 2011

Premiers pas sur la grande terre

Petit dej' avec toutes les confitures du coin, c'est à dire de fruits improbables (mot dédicacé à Aurélien): coco, melon , maracudja (fruit de la passion), ananas et corossol (???). En un mot: Miam.

Puis on prends la route vers l'Est. Du Gosier ver Ste Anne. C'est pas bien grand mais ça a son cachet. Marché le long de la plage (où on en profite pour faire le plein de denrées), église coloniale (avec mariage écossais dedans,cf la cornemuse!), bâtiments en parpaings et tôle, friches au milieu de tout ça...
Poursuite vers l'Est où l'on traverse St François pour rejoindre La pointe des Châteaux où l'on trouve une côte découpée.

Passage devant la maison coloniale de Zevallos. Un peu d'exploration autour qui me permet de me rappeler que c'est une activité qui doit se pratiquer autrement qu'en tong (orteil N°3 éclaté, ça va être sympa pour enfiler les palmes plus tard).

On tente de trouver la route pour "la porte d'enfer", un encaissement dans la falaise... mais il faut préciser que les panneaux directionnels c'est pas la spécialité de la région. On laisse tomber.

On traverse Le Moule. Là, c'est une sorte de bond dans le passé. Pas vraiment touristique et ça me donne l'envie de revenir voir de plus prés plus tard.
Direction la distillerie Damoiseau -rhum rhum rhum- mais il faut venir le matin pour la voir fonctionner. Donc ce sera l'occasion de revenir. Sur place, joli moulin restauré.

On termine sur la plage de la Caravelle (celle où squatte le club med). Enfin je retrouve de l'eau chaude (ça me manquait depuis le golf de Thaïlande)! Hyper beau et agréable. Les palmiers abritent des varans et les poissons n'ont pas peur de venir nous mordre.

Un peu de cuisine pour finir avec boudin noir et boudin blanc -du lambi (un coquillage)- , guacamole et mangues.

Du rhums et des Doudous

Cette nouvelle route elle passe par les airs, à 6h de décalage horaire avec Paris pour 8h de vol... Enfin, je reste en France... et je me retrouve en Guadeloupe (à défaut de l'Italie).
Accompagné de la mater et à la rencontre de Benoit, ami de la famille.

Petit préambule au récit: l'aéroport. Haaaaaaaaaaa, que c'est beau 582 personnes qui ne font pas la queue pour l'enregistrement des bagages. Un beau bordel qui nous permet de prendre 1h30 de retard (quelque chose me dit qu'un vol pour Berlin aurait été à l'heure). La 2eme blague c'est lorsque qu'une hôtesse demande s'il y a un médecin dans l'avion. Une 1ere fois, puis une 2de fois... bon, là je finis par me lever. Une blouse blanche c'est toujours mieux que rien. Rien de grave, mais sans rien demander me voilà l'heureux propriétaire d'une bouteille de rhum! Sympa les hôtesses.


En survolant l'ile, on s'aperçoit vite que c'est vert...mais vert VERT!
Ça me rappelle le Vanuatu. Et pas d'erreur quant à la température et l'humidité, c'est bien les caraïbes.


Enfin, l'arrivée. Tout ce beau monde qui se jette sur les bagages et l'accueil chaleureux des douaniers. Bon, ils ont une réputation de vieux cons à tenir alors on ne leur en voudra pas.

Benoit est là, on se reconnait (faut dire que je ne l'avais pas vu depuis quelque chose comme 15ans). Bien sympa qu'il soit là pour nous ramener chez lui ( du côté du Gosier). On fini la soirée dans un resto mais alors que ma montre annonce 4h15 du matin (24h sans dormir), la fatigue se fait sentir.

Suite anachronique

Compte tenu des évènements impromptus IRL, la direction vous annonce que la suite des ces écrits ne suivra pas l'ordre chronologique qui aurait du être. En effet, de retour d'Ecosse depuis mai 2011, j'ai fait preuve de procrastination et ce suffisamment pour ne pas rédiger les aventures au pays des moutons... C'est donc plus tôt que prévu que je me retrouve à nouveau sur les routes.
Espérons ici à une plus sérieuse régularité dans la tenue de ce journal de bord.

vendredi 3 juin 2011

Alors dansons maintenant!

Donc après avoir posé nos affaires chez Chris, on part à l'ascension d'Holyrood park: une petite colline sauvage juste à côté du cœur de la ville!

Le planing avec Aurelien: le vent nous portera.
On à vaguement une idée de là où l'on veut se diriger (plutôt loin des villes et proche des espaces sauvages) mais sans impératifs.
Hier,il a eu le temps de faire un 1er tour de ville du coup, aujourd'hui c'est pour moi. Découverte des petites ruelles, des musées principaux... et en fait Edinbourg est à échelle humaine. On peut tout faire à pied ou presque. Cet endroit me plait.
Et le soir est pour moi la meilleure de toutes les soirées du séjour.
Grâce au site de Couch surfing nous avons eu vent d'une soirée dansante: le CEILIDH. Danses traditionnelles écossaises, le pendant de nos bals populaires. Tout le monde danse de 7 à 77 ans. Un groupe de musiciens joue en live et nous apprend les pas qu'il nous faudra répéter pendant les prochaines minutes.
Le ceilidh se danse par groupe de 2,3 ou 4 couples donc on change souvent de partenaire et c'est assez physique. On transpire bien et l'alcool est vivement déconseillé si l'on veut tenir le rythme.
Bref, c'est génial car personne ne reste de côté à regarder danser les autres. On est environ 200 dans une grande salle des fêtes de l'université. Fin de l'aventure à minuit et on décide de prendre le vent vers la région de Five le lendemain...

GRRRRRRRRRRRRREAT!

Un séjour Écossais du 12 au 27 mai 2011 et rédigé à mon retour, avec ce que cela implique de perte de fraicheur.

Départ du sud de la France par un vol longeant la côté ouest de l'hexagone: lac de Lacanau puis Hourtin, l'embouchure de la gironde, l'île d'Oleron et de Ré... et pointe du Finistère. Voila ce que j'ai reconnu. Et il n'y a pas a dire, la France est belle vue du ciel.

J'arrive à Édimbourg en fin d'après midi (même pas peur du décalage horaire d'une heure) et je me dirige vers un bar où je dois retrouver un acolyte. Nous l'appellerons Aurélien pour préserver son anonymat.

L'homme dit est au lieu de rendez vous. Présent sur le territoire depuis la veille... et on attaque les breuvages du comptoir. Mauvaise pioche, je débute avec une sorte de limonade au gingembre...

Retrouvailles souriantes et nous voila rejoint par Chris. Un Allemand vivant ici depuis 8 mois, appartenant à la communauté Couch Surfing (j'avais laissé sur le site le lieu et l'heure à laquelle nous trouver). Les heures passant et voyant que nous ne sommes pas de mauvais bougres il décide de nous héberger le temps que nous restons sur Édimbourg. Ce jeune homme vit comme un étudiant, ce qu'il est en fait. C'est à dire que son appart est assez loin du schéma stéréotypé que nous avons bons français du peuple teuton. Il vit avec une Asiatique qui ne sort de sa chambre que lorsque ses fonctions vitales le nécessitent.
Chris nous fait découvrir son vendeur de fallafel juste à côté de chez lui et chez qui nous aurons le plaisir de repasser plus tard au cours de notre voyage.

2010 sans postes.... sans voyages nécessitant réellement un écrit...