Adrian Brody joue aussi dans des films de merde. C'est le désastreux constat que j'ai pu faire hier soir en regardant un pauvre film de SF.
Cinematographie mise à part, la journée fut très plaisante.
Réveil tôt sous un beau soleil (contrairement à annoncé) pour prendre la direction de la plage de St Félix (juste à côté de chez Benoit) et barboter 2h dans une eau tiède.
On mange dans un boui-boui et je pars en laissant la compagnie derrière moi pour une rando de 8h.
Ca, c'est la théorie.
Car dans la pratique il est déjà tard, j'ai un spot de photo que j'ai repéré et où je compte passer du temps, les embouteillages monstres de l'île ne me font pas gagner du temps... Mais c'est pow grawe,c'est la wavances.
Je m'en vais au nord de grande terre en direction de la Mahaudière, où m'attendent les ruines d'une sucrerie. La route serpente entre les champs de canne à sucre d'où traversent occasionnellement des mangoustes. De vieux moulin abandonnés surplombent les collines. Sur place, la nature à déjà fait son office en reprenant ses droits. Les ruines sont déjà presque invisibles...
Je poursuis ma route vers le nord pour une promenade longeant la côté. La trace des douaniers, tel est son nom. La côte des contrebandiers aurait sonné plus caraïbe mais bon, je n'ai pas les accréditations suffisantes pour renommer les sites officiels. Cette ballade peut être faite en loop (3eme dédicace à Aurelien) ou e aller-retour. C'est la 2eme solution qui s'impose à moi. On longe la côte constituée d'abruptes falaise En haut,pas de relief. Une étendue verte à perte de vue constituée de buissons et autres arbustes ne dépassant pas les 1.50m. Face à ça, l'entendue de mer déclinant toutes variétés de bleus. Le sentier nécessite des chaussures de rando car il est constitué de concrétions marines creusées par les eaux. Bref, parfait pour se couper les pieds.
Et là, sur plusieurs Km, on passe de la Porte de l'enfer, au trou de Mme Coco,à la pointe du lagon jusqu'au trou du souffleur.
J'adore. Il est tard et je suis seul sur le sentier. Empli de cette sensation de légèreté et que le monde nous appartient. Sur le chemin, des bruits de cailloux s'entrechoquant résonnent. Se sont des quantités de Bernard Lermites qui se cachent à mon approche.
Au loin un bruit de dragon... devant moi un trou béant dans le sol qui donne sur la mer 50m en contre bas.Waouw.
Plus on approche, plus les grondements se font clairs. Le souffleur. Une avancée de terre en bas de la falaise sur laquelle s'éclatent les vagues en formant des geysers.
Je ne poursuis pas plus loin le sentier et je rebrousse chemin où je croise encore mangoustes, oiseaux, sauterelles...
Le soleil tombe et je profite de cette occasion pour joindre la pointe de la grande Vigie à l'extrème Nord. Pas de chance, les nuages sont au rendez vous. Chargés de pluie ce qui donne tout de même une coloration noire au ciel et une ambiance de fin du monde.
Il est temps de rentrer... mais trop fatigué pour une soirée salsa/piscine jusqu'au bout de la nuit proposée par Benoit. Demain m'attend la soufrière.
samedi 30 juillet 2011
vendredi 29 juillet 2011
Journée pluie= journée sans photos
Noé n'est pas venu nous cherché avec son arche donc après longue réflexion, on décide tout de même de mettre le nez dehors. Grande Terre par les grands fonds. Mauve idée, la route est coupée compte tenu des précipitation. On passe par les Abymes pour rejoindre Port Louis et la plage magique de la Anse du souffleur. Même sous un ciel gris les couleurs de l'eau sont impressionnantes. Qu'est ce que cela doit être sous ciel bleu! Face à la mer, le cimetière (ça comme à devenir une habitude!) à lui aussi sa spécialité. En plus des lambis, des "baignoires" délimites les tombes. Original.
On galère ensuite pour trouver Beauport qui est juste à côté. Ancienne usine de sucre à l'abandon, enfin, pas complètement. Les bâtiments industriels sont véritablement en friche (et on ne peut pas les visités damned!). Mais les bâtisses périphériques ont été transformé en musée "le pays de la canne". A ce stade, le doute n'est plus permis. Le côté culturel de la Guadeloupe se résume à des données descriptives et sans aucune analyse. C'est bien dommage et donc pas terrible. Toujours sous la pluie, on ne prendra pas le train pour faire la ballade dans les champs de canne.
Retour en passant par le Moule et St François (sa Marina et son village artisanal-comprenez sa galerie marchande pour souvenirs à touristes-).
Là, je me rends compte que ça fait déjà une semaine que je suis arrivé et que j'ai encore plein de choses à voir. Mon hypomanie reprend le dessus: grimper à la soufrière, longer la côte au Trou de Mme Coco, canoying,plongée sous marine...
On galère ensuite pour trouver Beauport qui est juste à côté. Ancienne usine de sucre à l'abandon, enfin, pas complètement. Les bâtiments industriels sont véritablement en friche (et on ne peut pas les visités damned!). Mais les bâtisses périphériques ont été transformé en musée "le pays de la canne". A ce stade, le doute n'est plus permis. Le côté culturel de la Guadeloupe se résume à des données descriptives et sans aucune analyse. C'est bien dommage et donc pas terrible. Toujours sous la pluie, on ne prendra pas le train pour faire la ballade dans les champs de canne.
Retour en passant par le Moule et St François (sa Marina et son village artisanal-comprenez sa galerie marchande pour souvenirs à touristes-).
Là, je me rends compte que ça fait déjà une semaine que je suis arrivé et que j'ai encore plein de choses à voir. Mon hypomanie reprend le dessus: grimper à la soufrière, longer la côte au Trou de Mme Coco, canoying,plongée sous marine...
Retour vers Basse Terre, même trajet en sens inverse
Ma soirée du mercredi 27 c'est donc bien achevée dans un resto en compagnie de plusieurs couchsurfers.2 locaux et 4 autres "de passage" pour quelques mois. Ce qui semble être le cas de nombreux métros venant passer un an ou deux avant de rentrer.
Le petit moment fort de la soirée: le rhum dans la bouteille qui enferme des scolopendres XXL (comme les serpents et autres insectes au Laos ou au Vietnam).
Benoit n'est pas de la partie aujourd'hui et on décide de retourner vers les spots de basse terre que l'on à rater la dernière fois sur la boucle nord.
On commence par Baie Mahault et son cimetière. Subtilité par rapport au cimetière de Morne à l'eau,ici les lambis (coquillage que vous ne pouvez associer qu'aux îles paradisiaques) font partie intégrante du décors. Ils servent à la constitution des tombes... Dédicace à Aurélien (2eme fois), c'est très Thalassesque!
Puis surtout,le cimetière jouxte une énorme épave de cargo. Déposée là après le passage du cyclone Hugo en 1989. Le paysage en devient irréel: mastodonte rouillé devant un eau bleue turquoise.
La suite, c'est plus des activités familiale et touristiques. Compte tenu de l'heure à laquelle ferment ces attractions (17h), on poursuit la route sans stop à la plage de la grande anse et l'on se rend à nouveaux à Ste Rose où l'on déjeune comme des rois dans un boui-boui. Vivaneau (gros poisson à l'allure d'un rouget XXXL) et plateau de riz assaisonné local. Très très bon et copieux. Les tenanciers ont tous attributs du coin (de l'accent à l'allure).
La maison du bois et fermée, le spot à côté tenu par un "peintre de sable" nous occupe 30mn. On à le droit à l'histoire de la dernière éruption du volcan du coin (que Benoit à vu accessoirement). L'idée du proprio, c'est de faire des tableaux à partir de sables uniquement de la Guadeloupe. Variété de couleurs ma fois surprenante mais son travail reste assez grossier je trouve.
Toujours dans la région, il y a de nombreux parc: animaliers, botaniques (maison de Coluche). Comme ils se valent à peu près tous, on opte pour le parc des Mamelles. Trajet suspendu dans les arbres sur des ponts de corde, perroquets bavard, guépard ronfleur, ratons laveur gloutons, singes acrobates, fleurs exotiques... Beaucoup de potentiel mais je trouve assez mal mis en valeur.
La mater trouve le moyen de se prendre pour une cascadeuse sur le bois glissant et fini par terre: aie aie aie. Plus de peur que de mal.
La nuit est déjà là, retour au bercail.
Le petit moment fort de la soirée: le rhum dans la bouteille qui enferme des scolopendres XXL (comme les serpents et autres insectes au Laos ou au Vietnam).
Benoit n'est pas de la partie aujourd'hui et on décide de retourner vers les spots de basse terre que l'on à rater la dernière fois sur la boucle nord.
On commence par Baie Mahault et son cimetière. Subtilité par rapport au cimetière de Morne à l'eau,ici les lambis (coquillage que vous ne pouvez associer qu'aux îles paradisiaques) font partie intégrante du décors. Ils servent à la constitution des tombes... Dédicace à Aurélien (2eme fois), c'est très Thalassesque!
Puis surtout,le cimetière jouxte une énorme épave de cargo. Déposée là après le passage du cyclone Hugo en 1989. Le paysage en devient irréel: mastodonte rouillé devant un eau bleue turquoise.
La suite, c'est plus des activités familiale et touristiques. Compte tenu de l'heure à laquelle ferment ces attractions (17h), on poursuit la route sans stop à la plage de la grande anse et l'on se rend à nouveaux à Ste Rose où l'on déjeune comme des rois dans un boui-boui. Vivaneau (gros poisson à l'allure d'un rouget XXXL) et plateau de riz assaisonné local. Très très bon et copieux. Les tenanciers ont tous attributs du coin (de l'accent à l'allure).
La maison du bois et fermée, le spot à côté tenu par un "peintre de sable" nous occupe 30mn. On à le droit à l'histoire de la dernière éruption du volcan du coin (que Benoit à vu accessoirement). L'idée du proprio, c'est de faire des tableaux à partir de sables uniquement de la Guadeloupe. Variété de couleurs ma fois surprenante mais son travail reste assez grossier je trouve.
Toujours dans la région, il y a de nombreux parc: animaliers, botaniques (maison de Coluche). Comme ils se valent à peu près tous, on opte pour le parc des Mamelles. Trajet suspendu dans les arbres sur des ponts de corde, perroquets bavard, guépard ronfleur, ratons laveur gloutons, singes acrobates, fleurs exotiques... Beaucoup de potentiel mais je trouve assez mal mis en valeur.
La mater trouve le moyen de se prendre pour une cascadeuse sur le bois glissant et fini par terre: aie aie aie. Plus de peur que de mal.
La nuit est déjà là, retour au bercail.
Nostalgie d'Europe 3
Oui, j'oubliais de faire les point sur les radios.
Nostalgie c'est la station qui a mes faveurs ici. Parce que la programmation est un mix pop rock variété zouk et autres choses diverses. Rien à voir donc avec la station homonyme métropolitaine.
Puis il y a un Europe 3 aussi. Ne me demandez pas pourquoi, on ne capte ni la 1 ni la 2...
Voilà, les choses sont plus claires maintenant.
Nostalgie c'est la station qui a mes faveurs ici. Parce que la programmation est un mix pop rock variété zouk et autres choses diverses. Rien à voir donc avec la station homonyme métropolitaine.
Puis il y a un Europe 3 aussi. Ne me demandez pas pourquoi, on ne capte ni la 1 ni la 2...
Voilà, les choses sont plus claires maintenant.
mercredi 27 juillet 2011
La pointe des Pitres
Après la douche d'hier, le jet-lag et la chaleur ambiante, une journée plus tranquille s'impose.
On part à Pointe à Pitre, la grande ville quoi. Plan à l'Américaine, les rues se croisent à angle droit. Béton, bois et tôles là aussi. Beaucoup de battisses à l'abandon. Les rez de chaussée, se sont des boutiques dans tous les sens (les opticiens semblent avoir de beaux jours devant eux). Au dessus, résidentiel.
Ça reste la ville à voir mais rien de vraiment spectaculaire. Des touristes plus concentrés et deux marchés: l'un spécial touristes avec épices et tissus, l'autre fruits/légumes/poissons... plus sympas. Petite astuce de pêcheur du coup: pour écailler les poissons, les pêcheurs montent des capsules de bouteilles sur un bâton (pas de photo à l'appui malheureusement) et ils le frottent à la bête. Ingénieux!
dans le coin, les espadons sont bien gros.
Benoit nous fait ensuite visiter les alentours de la ville, les bidons ville, la marina...
Pour finir, ballade le long de la côte à côté de l'appart, de l'île du gosier jusqu'à la plage de St Felix.
Le besoin d'une grosse sieste se fait sentir lorsque l'on rentre.
Peut être de sortie ce soir dans un bar avec un CS.
On part à Pointe à Pitre, la grande ville quoi. Plan à l'Américaine, les rues se croisent à angle droit. Béton, bois et tôles là aussi. Beaucoup de battisses à l'abandon. Les rez de chaussée, se sont des boutiques dans tous les sens (les opticiens semblent avoir de beaux jours devant eux). Au dessus, résidentiel.
Ça reste la ville à voir mais rien de vraiment spectaculaire. Des touristes plus concentrés et deux marchés: l'un spécial touristes avec épices et tissus, l'autre fruits/légumes/poissons... plus sympas. Petite astuce de pêcheur du coup: pour écailler les poissons, les pêcheurs montent des capsules de bouteilles sur un bâton (pas de photo à l'appui malheureusement) et ils le frottent à la bête. Ingénieux!
dans le coin, les espadons sont bien gros.
Benoit nous fait ensuite visiter les alentours de la ville, les bidons ville, la marina...
Pour finir, ballade le long de la côte à côté de l'appart, de l'île du gosier jusqu'à la plage de St Felix.
Le besoin d'une grosse sieste se fait sentir lorsque l'on rentre.
Peut être de sortie ce soir dans un bar avec un CS.
mardi 26 juillet 2011
Fort Boyard VS Into the wild
Aujourd'hui je fais chauffeur, Benoit mène ses activités de son côté. Ce dernier n'ayant pas d'affinités avec la basse terre, nous décidons d'en prendre la route.
Passage rapide à travers Petit Bourg avant de prendre la route traversante.
Sur cette partie de l'île, le relief et tout autre. Montagnes et collines donnent du coup une végétation plus sauvage. Le Parc National est une forêt primaire luxuriante où les nuages s'accrochent aux cimes.
On loupe notre premier arrêt et l'on poursuit à la cascade des Écrevisses... Petite déception car je m'attendais à une chute plus impressionnante. Début de la pluie qui nous avait donné répits depuis notre arrivée.
On repart en arrière jusqu'à Vernou, au saut de la Lézarde. Et là, c'est le pied.
Une descente à pic d'une centaine de mètres dans la forêt sur un minuscule sentier... de boue. Oui, la promenade n'est pas praticable en fonction du climat. Comme il pleut peu, on décide d'y aller. Après 60m, on déchausse les tongs pour plus d'adhérence au sol: pied nu! Oui parce que les chaussure de randonnées on ne pensait pas s'en servir aujourd'hui. Alors ça glisse, on se salit comme il faut, la mater à besoin d'être tenue par la main. En théorie: 20mn de descente. Notre pratique: 50mn.
Arrivé en bas, c'est beau comme tout. Une cascade de 20m se jette dans un grand bassin d'eau d'environ 50m de diamètre. Ce "trou" est surplombé par la végétation tropicale: feuilles XXL et canopée bien au dessus de nos têtes. Petits oiseaux autour. Spot parfait pour de la photo mais comme il se met à pleuvoir davantage, on décide d'attendre un peu que l'averse passe. Problème, l'averse se transforme en pluie puis en gros orage. C'est le mode "douche avec robinet à fond et il y a de l'eau chaude aussi". Ça fait quand même 30mn qu'on attend donc voyant que ça ne passe pas, on prend la direction de la remontée. Et là, ça devient épique. Le petit sentier de boue c'est devenu un torrent, de l'eau jusqu'aux genoux dans certains passages, le tout pieds toujours nus et sous une pluie diluvienne.
Note personnelle: après l'Écosse sous la flotte, je me demande s'il n'y à pas une malédiction là dessous. Et encore l'Écosse c'était de la bruine de type Bretagne. Ici, c'est plutôt "prend donc un bain tout habillé".
Fier de la mater qui malgré son grand âge à réussie l'épreuve Boue+pluie dans le mode Expert.
A ce stade, on se demande quoi faire un fois en haut. Continu, continu pas? bon, on poursuit la route vers l'Ouest. Le parc des Mamelles se sera pour une prochaine lorsque l'on sera sec. A vrai dire, il y a pas mal de choses à voir dans le coin, type musée ou expo (bois, sable, chocolat, parc exotiques). On reporte.
Petit stop restauration à Pointe Noire puis arrêt dans le joli petit village de Deshaies. Soleil couchant sur la plage de la Grande Anse alors qu'un orage passe au loin. Cette plage est superbe, l'envie d'y revenir.
Sainte Rose alors que la nuit est tombée permet de remplir mon ventre. Une vielle maison en bois dont les escaliers pourrissent attire mon attention: photos!
Bien fatigués après une telle journée, dodo tôt.
Passage rapide à travers Petit Bourg avant de prendre la route traversante.
Sur cette partie de l'île, le relief et tout autre. Montagnes et collines donnent du coup une végétation plus sauvage. Le Parc National est une forêt primaire luxuriante où les nuages s'accrochent aux cimes.
On loupe notre premier arrêt et l'on poursuit à la cascade des Écrevisses... Petite déception car je m'attendais à une chute plus impressionnante. Début de la pluie qui nous avait donné répits depuis notre arrivée.
On repart en arrière jusqu'à Vernou, au saut de la Lézarde. Et là, c'est le pied.
Une descente à pic d'une centaine de mètres dans la forêt sur un minuscule sentier... de boue. Oui, la promenade n'est pas praticable en fonction du climat. Comme il pleut peu, on décide d'y aller. Après 60m, on déchausse les tongs pour plus d'adhérence au sol: pied nu! Oui parce que les chaussure de randonnées on ne pensait pas s'en servir aujourd'hui. Alors ça glisse, on se salit comme il faut, la mater à besoin d'être tenue par la main. En théorie: 20mn de descente. Notre pratique: 50mn.
Arrivé en bas, c'est beau comme tout. Une cascade de 20m se jette dans un grand bassin d'eau d'environ 50m de diamètre. Ce "trou" est surplombé par la végétation tropicale: feuilles XXL et canopée bien au dessus de nos têtes. Petits oiseaux autour. Spot parfait pour de la photo mais comme il se met à pleuvoir davantage, on décide d'attendre un peu que l'averse passe. Problème, l'averse se transforme en pluie puis en gros orage. C'est le mode "douche avec robinet à fond et il y a de l'eau chaude aussi". Ça fait quand même 30mn qu'on attend donc voyant que ça ne passe pas, on prend la direction de la remontée. Et là, ça devient épique. Le petit sentier de boue c'est devenu un torrent, de l'eau jusqu'aux genoux dans certains passages, le tout pieds toujours nus et sous une pluie diluvienne.
Note personnelle: après l'Écosse sous la flotte, je me demande s'il n'y à pas une malédiction là dessous. Et encore l'Écosse c'était de la bruine de type Bretagne. Ici, c'est plutôt "prend donc un bain tout habillé".
Fier de la mater qui malgré son grand âge à réussie l'épreuve Boue+pluie dans le mode Expert.
A ce stade, on se demande quoi faire un fois en haut. Continu, continu pas? bon, on poursuit la route vers l'Ouest. Le parc des Mamelles se sera pour une prochaine lorsque l'on sera sec. A vrai dire, il y a pas mal de choses à voir dans le coin, type musée ou expo (bois, sable, chocolat, parc exotiques). On reporte.
Petit stop restauration à Pointe Noire puis arrêt dans le joli petit village de Deshaies. Soleil couchant sur la plage de la Grande Anse alors qu'un orage passe au loin. Cette plage est superbe, l'envie d'y revenir.
Sainte Rose alors que la nuit est tombée permet de remplir mon ventre. Une vielle maison en bois dont les escaliers pourrissent attire mon attention: photos!
Bien fatigués après une telle journée, dodo tôt.
Du cimetiere à la prison
Matinée calme avant de partir manger avec des amis de Benoit.
En milieu d'après midi, nous partons en direction de Morne à l'eau. Ville maudite semble t'il car toute activité y disparait progressivement bien qu'il s'agisse d'un carrefour des routes au milieu de la grande terre.
Lieu surprenant à flanc de colline: son cimetière immense. Noir et Blanc. En effet, les tombes s'entremêlent, se chevauchent dans un échiquier des petits carreaux. De ci, de là, quelques carrelages roses ou bleus pâle mais la dominante reste N&B.
Plus au nord ouest, Petit Canal. C'est là que se trouve la Marche aux esclaves. Un petit quai où ils étaient débarqués. Une marche d'une centaine de mètres. Des escaliers en béton menant au marché où ils étaient vendus. A quelques pas de là, une surprise: un bâtiment abandonné en ruine où la nature reprend son droit. Ça me rappelle un peu l'île des Pins et son bagne ou encore le Cambodge et ses figuiers géants dont les racines soulèves les pierres. Le lieu servait de prison ou d'entrepôt pour les esclaves. Lumières et couleurs comme j'aime: du jaune, de l'ocre, du vert... Il va me falloir revenir dans la coin.
Couché de soleil du haut de l'escalier. La nuit tombe vite sur ces latitudes.
En milieu d'après midi, nous partons en direction de Morne à l'eau. Ville maudite semble t'il car toute activité y disparait progressivement bien qu'il s'agisse d'un carrefour des routes au milieu de la grande terre.
Lieu surprenant à flanc de colline: son cimetière immense. Noir et Blanc. En effet, les tombes s'entremêlent, se chevauchent dans un échiquier des petits carreaux. De ci, de là, quelques carrelages roses ou bleus pâle mais la dominante reste N&B.
Plus au nord ouest, Petit Canal. C'est là que se trouve la Marche aux esclaves. Un petit quai où ils étaient débarqués. Une marche d'une centaine de mètres. Des escaliers en béton menant au marché où ils étaient vendus. A quelques pas de là, une surprise: un bâtiment abandonné en ruine où la nature reprend son droit. Ça me rappelle un peu l'île des Pins et son bagne ou encore le Cambodge et ses figuiers géants dont les racines soulèves les pierres. Le lieu servait de prison ou d'entrepôt pour les esclaves. Lumières et couleurs comme j'aime: du jaune, de l'ocre, du vert... Il va me falloir revenir dans la coin.
Couché de soleil du haut de l'escalier. La nuit tombe vite sur ces latitudes.
dimanche 24 juillet 2011
Premiers pas sur la grande terre
Petit dej' avec toutes les confitures du coin, c'est à dire de fruits improbables (mot dédicacé à Aurélien): coco, melon , maracudja (fruit de la passion), ananas et corossol (???). En un mot: Miam.
Puis on prends la route vers l'Est. Du Gosier ver Ste Anne. C'est pas bien grand mais ça a son cachet. Marché le long de la plage (où on en profite pour faire le plein de denrées), église coloniale (avec mariage écossais dedans,cf la cornemuse!), bâtiments en parpaings et tôle, friches au milieu de tout ça...
Poursuite vers l'Est où l'on traverse St François pour rejoindre La pointe des Châteaux où l'on trouve une côte découpée.
Passage devant la maison coloniale de Zevallos. Un peu d'exploration autour qui me permet de me rappeler que c'est une activité qui doit se pratiquer autrement qu'en tong (orteil N°3 éclaté, ça va être sympa pour enfiler les palmes plus tard).
On tente de trouver la route pour "la porte d'enfer", un encaissement dans la falaise... mais il faut préciser que les panneaux directionnels c'est pas la spécialité de la région. On laisse tomber.
On traverse Le Moule. Là, c'est une sorte de bond dans le passé. Pas vraiment touristique et ça me donne l'envie de revenir voir de plus prés plus tard.
Direction la distillerie Damoiseau -rhum rhum rhum- mais il faut venir le matin pour la voir fonctionner. Donc ce sera l'occasion de revenir. Sur place, joli moulin restauré.
On termine sur la plage de la Caravelle (celle où squatte le club med). Enfin je retrouve de l'eau chaude (ça me manquait depuis le golf de Thaïlande)! Hyper beau et agréable. Les palmiers abritent des varans et les poissons n'ont pas peur de venir nous mordre.
Un peu de cuisine pour finir avec boudin noir et boudin blanc -du lambi (un coquillage)- , guacamole et mangues.
Puis on prends la route vers l'Est. Du Gosier ver Ste Anne. C'est pas bien grand mais ça a son cachet. Marché le long de la plage (où on en profite pour faire le plein de denrées), église coloniale (avec mariage écossais dedans,cf la cornemuse!), bâtiments en parpaings et tôle, friches au milieu de tout ça...
Poursuite vers l'Est où l'on traverse St François pour rejoindre La pointe des Châteaux où l'on trouve une côte découpée.
Passage devant la maison coloniale de Zevallos. Un peu d'exploration autour qui me permet de me rappeler que c'est une activité qui doit se pratiquer autrement qu'en tong (orteil N°3 éclaté, ça va être sympa pour enfiler les palmes plus tard).
On tente de trouver la route pour "la porte d'enfer", un encaissement dans la falaise... mais il faut préciser que les panneaux directionnels c'est pas la spécialité de la région. On laisse tomber.
On traverse Le Moule. Là, c'est une sorte de bond dans le passé. Pas vraiment touristique et ça me donne l'envie de revenir voir de plus prés plus tard.
Direction la distillerie Damoiseau -rhum rhum rhum- mais il faut venir le matin pour la voir fonctionner. Donc ce sera l'occasion de revenir. Sur place, joli moulin restauré.
On termine sur la plage de la Caravelle (celle où squatte le club med). Enfin je retrouve de l'eau chaude (ça me manquait depuis le golf de Thaïlande)! Hyper beau et agréable. Les palmiers abritent des varans et les poissons n'ont pas peur de venir nous mordre.
Un peu de cuisine pour finir avec boudin noir et boudin blanc -du lambi (un coquillage)- , guacamole et mangues.
Du rhums et des Doudous
Cette nouvelle route elle passe par les airs, à 6h de décalage horaire avec Paris pour 8h de vol... Enfin, je reste en France... et je me retrouve en Guadeloupe (à défaut de l'Italie).
Accompagné de la mater et à la rencontre de Benoit, ami de la famille.
Petit préambule au récit: l'aéroport. Haaaaaaaaaaa, que c'est beau 582 personnes qui ne font pas la queue pour l'enregistrement des bagages. Un beau bordel qui nous permet de prendre 1h30 de retard (quelque chose me dit qu'un vol pour Berlin aurait été à l'heure). La 2eme blague c'est lorsque qu'une hôtesse demande s'il y a un médecin dans l'avion. Une 1ere fois, puis une 2de fois... bon, là je finis par me lever. Une blouse blanche c'est toujours mieux que rien. Rien de grave, mais sans rien demander me voilà l'heureux propriétaire d'une bouteille de rhum! Sympa les hôtesses.
En survolant l'ile, on s'aperçoit vite que c'est vert...mais vert VERT!
Ça me rappelle le Vanuatu. Et pas d'erreur quant à la température et l'humidité, c'est bien les caraïbes.
Enfin, l'arrivée. Tout ce beau monde qui se jette sur les bagages et l'accueil chaleureux des douaniers. Bon, ils ont une réputation de vieux cons à tenir alors on ne leur en voudra pas.
Benoit est là, on se reconnait (faut dire que je ne l'avais pas vu depuis quelque chose comme 15ans). Bien sympa qu'il soit là pour nous ramener chez lui ( du côté du Gosier). On fini la soirée dans un resto mais alors que ma montre annonce 4h15 du matin (24h sans dormir), la fatigue se fait sentir.
Accompagné de la mater et à la rencontre de Benoit, ami de la famille.
Petit préambule au récit: l'aéroport. Haaaaaaaaaaa, que c'est beau 582 personnes qui ne font pas la queue pour l'enregistrement des bagages. Un beau bordel qui nous permet de prendre 1h30 de retard (quelque chose me dit qu'un vol pour Berlin aurait été à l'heure). La 2eme blague c'est lorsque qu'une hôtesse demande s'il y a un médecin dans l'avion. Une 1ere fois, puis une 2de fois... bon, là je finis par me lever. Une blouse blanche c'est toujours mieux que rien. Rien de grave, mais sans rien demander me voilà l'heureux propriétaire d'une bouteille de rhum! Sympa les hôtesses.
En survolant l'ile, on s'aperçoit vite que c'est vert...mais vert VERT!
Ça me rappelle le Vanuatu. Et pas d'erreur quant à la température et l'humidité, c'est bien les caraïbes.
Enfin, l'arrivée. Tout ce beau monde qui se jette sur les bagages et l'accueil chaleureux des douaniers. Bon, ils ont une réputation de vieux cons à tenir alors on ne leur en voudra pas.
Benoit est là, on se reconnait (faut dire que je ne l'avais pas vu depuis quelque chose comme 15ans). Bien sympa qu'il soit là pour nous ramener chez lui ( du côté du Gosier). On fini la soirée dans un resto mais alors que ma montre annonce 4h15 du matin (24h sans dormir), la fatigue se fait sentir.
Suite anachronique
Compte tenu des évènements impromptus IRL, la direction vous annonce que la suite des ces écrits ne suivra pas l'ordre chronologique qui aurait du être. En effet, de retour d'Ecosse depuis mai 2011, j'ai fait preuve de procrastination et ce suffisamment pour ne pas rédiger les aventures au pays des moutons... C'est donc plus tôt que prévu que je me retrouve à nouveau sur les routes.
Espérons ici à une plus sérieuse régularité dans la tenue de ce journal de bord.
Espérons ici à une plus sérieuse régularité dans la tenue de ce journal de bord.
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