Dernière journée complète avant le départ demain soir.
J'ai repéré de l'explo de sucrerie abandonnée du côté de Lamentin. Une incroyable structure rongée par la végétation qui m'occupe 1h30. Mode photo seulement car l'explo eut se révéler dangereuse: rouille partout, trous recouverts de végétation... Bref, j'en fais un tour rapide mais tout de m^me très satisfaisant.
L'histoire surprenante: un bâtiment est entouré d'un sifflement. Je pense d'abord à une fuite de gaz, genre c'est improbable car abandonné depuis des décades mais bon. Risque dangereux n'y allons pas...Puis en revenant vers le lieu par un autre abord: même bruit. 2eme déduction: des insectes. En masse alors. Mais pourquoi lorsque je siffle, eux ne s'arrêtent ils pas de siffler?
Humhum. 3eme temps: le lève la tête et j'entre dans le hangar... qui est en fait la résidence de vacances de Bruce Wayne. Des centaines (des milliers) de chauves souris qui tapissent tout le plafond! Étonnant qu'il n'y ait pas plus de guano au sol. En tout cas, c'est très très impressionnant!
Une fois ma carte mémoire pleine, je pousse la route vers la source de Soufdïa. Sources chaudes qui dégagent une odeur de souffre. Il s'agit en fait des douches et non d'un bassin comme je pensais trouver. Aller, une petite douche au soufre et puis s'en va!
Fin d'aprem, rdv dans un bar du Gosier avec un CS fait de plongée: j'aurais du rencontrer ce mec plus tôt!
vendredi 5 août 2011
Le rythme des îles mon doudou
C'est le mode pépère qui prévaut cette semaine. Moins par monts et par vaux.
Programme simple: plage de Ste Anne... Où l'on se prend un joli grain tout de même pendant 10mn.
Programme simple: plage de Ste Anne... Où l'on se prend un joli grain tout de même pendant 10mn.
jeudi 4 août 2011
Un dernier tour en basse terre.
Finalement, le temps n'étant pas de la partie, pas de plage hier.
Temps toujours maussade, la tempête Emily fait parler d'elle.
Passage via le sud avec arrêt sur le site de la plantation Grand Café... qui est en fait comme son nom ne l'indique pas, une plantation de banane. Pas pris mon appareil photo, quel dommage! En fait, c'est ultra intéressant le cheminement de la plantation à l'exportation et c'est beaucoup plus complexe que ce que je pensais. Le guide connait son sujet et à réponses à mes questions.
Ensuite, c'est la Gravelière qui nous arrête. Route majestueuse est sinueuse à souhait au départ de Vieux-Habitants... jusqu'à une plantation: de café cette fois! Le lieu est ouvert mais comme la météo s'annonçait catastrophique, les guides ne sont pas venus. C'est un complexe de plusieurs bâtiments en bois, perdu au milieu de la foret en hauteur d'un torrent. Un petit côté paradisiaque donné par les fleurs.
Nouvel arrêt à la plage de Malendur (anse à la barque avant) où je m'entends sur son sable noir pour bouquiner cette fois (pas de snorkling).
Temps toujours maussade, la tempête Emily fait parler d'elle.
Passage via le sud avec arrêt sur le site de la plantation Grand Café... qui est en fait comme son nom ne l'indique pas, une plantation de banane. Pas pris mon appareil photo, quel dommage! En fait, c'est ultra intéressant le cheminement de la plantation à l'exportation et c'est beaucoup plus complexe que ce que je pensais. Le guide connait son sujet et à réponses à mes questions.
Ensuite, c'est la Gravelière qui nous arrête. Route majestueuse est sinueuse à souhait au départ de Vieux-Habitants... jusqu'à une plantation: de café cette fois! Le lieu est ouvert mais comme la météo s'annonçait catastrophique, les guides ne sont pas venus. C'est un complexe de plusieurs bâtiments en bois, perdu au milieu de la foret en hauteur d'un torrent. Un petit côté paradisiaque donné par les fleurs.
Nouvel arrêt à la plage de Malendur (anse à la barque avant) où je m'entends sur son sable noir pour bouquiner cette fois (pas de snorkling).
lundi 1 août 2011
Bouquin et épices
Grâce mat'! Pas grand chose d'exceptionnel en ce lundi 1 aout. Je pense avoir vu les principaux sites (touristiques?) qu'offre la Guadeloupe dont pour cette semaine, je la joue cool. Benoit nous mène jusqu'à la ville de Basse terre où j'en profite pour compléter ma collection d'épices et vu le temps indécis, on rentre à l'appart.
Je me tâte pour aller à l'eau, faut dire que ça me demande l'effort surhumain de traverser les jardins de la résidence ^^.
Je me tâte pour aller à l'eau, faut dire que ça me demande l'effort surhumain de traverser les jardins de la résidence ^^.
Belle île en mer
Marie Galante.
Au départ de Pointe à Pitre et par le biais d'un bateau super sonique! A toute bringue on franchi la 40taine de Km pour atteindre Grand Bourg vers 10h. Location d'une voiture pour la journée et c'est parti!
Tout d'abord un saut aux distillerie qui ferment leurs portent habituellement en début d'aprem. La distillerie Bielle est toute petite en fait. Procédé industriel qui mène de la canne à sucre au rhum. Le trajet permet de se rendre compte de la petitesse de l'île, on peut en faire le tour en 1h de voiture! Ici aussi, des moulins abandonnés parsèment le paysage... tout comme des sucreries! Bonheur photographique.
Passage par la distillerie poisson en activité seulement 6 mois par an, traversée de St Louis qui vit dans un climat d'autre fois et arrêt sur la plage de la Anse du vieux fort. Quasiment personne, ce qui est l'un des critères de choix de cette destination plutôt que les Saintes. Au Nord, la gueule grand gouffre impressionne par son gigantisme. Caye Plate offre un point de vue des falaises, le trou du diable est en réalité une grotte (entré interdite par arrête préfectoral) et Capesterre offre un bon sorbet coco. Comme on pense finir la dernière heure de la journée à l'habitation Murat, on ne passe pas trop de temps à chercher "les Galeries". Or, en ce dimanche, Murat est fermé. On est quand même tarte de pas avoir lu ça avant! Pas grave, un jus de fruit de la passion à une terrasse avec en main "tours et détours d'une vilaine fille" ça me convient aussi.
On prend le même super boat au retour qui bourrrine toujours (environ 70km/h je dirais). La mer est plus calme qu'à l'allée donc le trajet est moins nauséeux . Vu l'heure, c'est le couché de soleil sur les Saintes et Basse Terre qui m'hypnotise sur le pont... On croise des poissons volant, des barracudas... Et Benoit nous récupère au débarcadère. Finalement, une journée sur place c'est suffisant.
Au départ de Pointe à Pitre et par le biais d'un bateau super sonique! A toute bringue on franchi la 40taine de Km pour atteindre Grand Bourg vers 10h. Location d'une voiture pour la journée et c'est parti!
Tout d'abord un saut aux distillerie qui ferment leurs portent habituellement en début d'aprem. La distillerie Bielle est toute petite en fait. Procédé industriel qui mène de la canne à sucre au rhum. Le trajet permet de se rendre compte de la petitesse de l'île, on peut en faire le tour en 1h de voiture! Ici aussi, des moulins abandonnés parsèment le paysage... tout comme des sucreries! Bonheur photographique.
Passage par la distillerie poisson en activité seulement 6 mois par an, traversée de St Louis qui vit dans un climat d'autre fois et arrêt sur la plage de la Anse du vieux fort. Quasiment personne, ce qui est l'un des critères de choix de cette destination plutôt que les Saintes. Au Nord, la gueule grand gouffre impressionne par son gigantisme. Caye Plate offre un point de vue des falaises, le trou du diable est en réalité une grotte (entré interdite par arrête préfectoral) et Capesterre offre un bon sorbet coco. Comme on pense finir la dernière heure de la journée à l'habitation Murat, on ne passe pas trop de temps à chercher "les Galeries". Or, en ce dimanche, Murat est fermé. On est quand même tarte de pas avoir lu ça avant! Pas grave, un jus de fruit de la passion à une terrasse avec en main "tours et détours d'une vilaine fille" ça me convient aussi.
On prend le même super boat au retour qui bourrrine toujours (environ 70km/h je dirais). La mer est plus calme qu'à l'allée donc le trajet est moins nauséeux . Vu l'heure, c'est le couché de soleil sur les Saintes et Basse Terre qui m'hypnotise sur le pont... On croise des poissons volant, des barracudas... Et Benoit nous récupère au débarcadère. Finalement, une journée sur place c'est suffisant.
The Ultimate Epic Armistice Track...
... ou comment j'ai trouvé mon maître en matière de randonnées.
Après consultation de la météo qui prévoit des dégradations dans les prochains jours, et voulant mettre à part mes habitudes procrastinatiques (je ne suis pas en Guadeloupe régulièrement!), je pars gravir la Soufrière.
Réveil tôt pour être sur place tôt. Différentes raisons à cela:
-la température: on crame après midi,
-la durée (théorique, je vais revenir dessus rapidement) de la rando,
-les nuages: qui s'accrochent sur le sommet en fin de matinée et qui obstruent tout le paysage (environ 95% du temps soit dit en passant).
Le trajet jusqu'à St Claude me permet de me familiariser davantage à Britney Spears (je connais désormais son album Circus par cœur... no comment, c'est le moins pire des albums dans la voiture) et le fait de me faire doubler par la droite ne m'angoisse plus (oui parce que la 1ere fois ça fait quand même un petit choc).
Un arret rapide a Basse Terre ville pour faire le plein de mangues et de bananes (qui accessoirement feront office de déjeuner) et hop, en avant!
Alors ça commence mal, le petit parking des bains jaunes est plein... je ne suis pas le 1er semble t'il... Bon, il est 9h30 aussi... Mais c'est qu'il est mignon aussi ce marcher de Basse Terre!
Aller, pas de soucis, je me met à grimper.
1ere partie: Le pas du Roy. Théorie 30mn, temps effectif 15mn. On grimpe à travers une forêt tropicale qui nous recouvre tel un tunnel.
2eme partie: le chemin des Dames. Théorie 1h30, temps effectif 45mn (prise de photo inclu). Me voilà rassuré, j'ai doublé plein de gens - principalement des familles avec des petits bouts. Je devrais être moins entouré pour la suite. L'ascension de cette partie par rapport à la précédente présente l'avantage de voir le paysage... Heuuuuuuu, là c'est carrément pas plus loin que 30m que je peux distinguer. Alors oui, parfois, le vent souffle si fort que de la brume se détache un bout de ciel où l'on perçoit soudainement l'océan juste là en contre bas. Mais c'est fugace et l'on se retrouve vite à nouveau dans un épais fog.
3eme partie: ascension au sommet et tour dse gouffres. Théorie 1h30... 45mn pour moi. Ce qui réjouis mon orgeuil de bon marcheur, je ne suis pas encore si vieux!
La haut, les yeux piquent, ça sent "l'œuf pourri" -ce qui me rappelle les cures thermales de Luchon que j'ai fréquenté durant mon enfance et du coup, l'odeur ne m'incommode pas-. Bref, c'est bien un volcan avec des couleurs étranges de roche, des formations originales, des barrières pour ne pas s'approcher des zones toxiques et du bruit de soufflerie. Bon, là, pour être honnête, je m'attendais à pire comme rando. Le genre de truc qui m'aurait pris toute la journée, surtout compte tenu des temps théoriques annoncés. Il est encore tôt et la veille j'avais repéré d'autres sentiers autour de celui ci. Vu que je me la pète un max avec ma vitesse de progression, je me dis pas de problème mon gars, on enchaine. Je redescends en contournant le volcan par son autre versant... Bizarrement personne ne semble le pratiquer celui ci... Face Nord je déguste ma 1ere douche de la journée. Pas trop de dénivelé mais ça glisse bien comme il faut. Mouillé pour mouillé, et toujours en allant deux fois plus vite que les temps annoncés, je descends directement à "la citerne"... un trou au dessus duquel s'élève des antennes de 60m de haut quand on les aperçoit furtivement entre deux goutes de bruine.
Jusqu'à présent les rando étaient notées Faciles ou Moyennes et au panneau devant lequel je me trouve il est indiqué Dur -rando de l'Armistice, on y arrive enfin au pourquoi du nom de ce post!- pour 1h30 jusqu'à la chute du Galion puis Dur 1h15 pour revenir au Bains jaunes (parking). Toujours en mode kéké boy, je me dis qu'en 1h30, je suis rendu à la voiture!
Et là, c'est le drame.
L'Armistice, ben je ne suis pas prêt de l'oublier celle là! C'est moi qui demandais l'armistice après 20mn de progression! C'est une descente à pic le long d'un petit cours d'eau qui à creusé un sillon de 80cm de haut pour 10cm de large (la largeur d'un pied en somme)... Le tout avec du courant, des cailloux partout (glisse+++), des racines qui s'entremêlent.Bref, je fais à 4 pattes en m'aidant des mains partout où il ne semble pas y avoir d'insectes hostiles... Ça pourrait être pire, il n'y a ni moustiques ni pluie. C'est tellement raide est dangereux que je me demande même si je ne me suis pas gouré de chemin vu qu'il n'y a pas de marquage et que rien de semble indiquer un quelconque sentier autre que ce cours d'eau. Après 20mn, je suis crevé...J'ai l'impression d'y être depuis 1h. Ça demande une énorme concentration pour ne pas se casser la gueule que j'en arrive à un stade où mes mains tremblent et je ressens des débuts de tremblement dans les mollets... Ce petit stress de savoir si à chaque fois que l'on pose un pied ou une main on va tenir en équilibre ou si on va glisser. Psychologiquement usant. Une chose est sûre, j'aurais été incapable de la faire dans l'autre sens cette rando... qui s'apparenterait plus à de l'escalade en milieu hostile en fait. Je me sens un peu comme Bear Grylls pour le coup... mais sans le cameraman avec qui plaisanter alors qu'il fait des trucs de dingue. La fin de L'Armistice est plus tranquille... hormis le passage où l'on doit s'accrocher avec un corde pour descendre 8m tellement c'est raide et sans appuis stables!
Les genoux sont fatigués de descendre,j'ai retrouvé ce qui ressemble un peu à un sentier (mais vaguement quand même car pas de marquage et le sol est jonché de feuilles mortes d'où sortent des racines). Au loin, le bruit de l'eau. J'espère que c'est cette foutu chute du Galion. Oui! Me voilà au fond de la vallée et un panneau m'annonce les chutes et la rando vers le parking.
Donc descente de dingue pendant 45mn que j'espère refaire à l'occasion mais avec une trousse de 1er secours ou un guide.
La chute du Galion en question est bien jolie (environ 30m?) et après un frugal encas, c'est la remontée de l'autre côté de la vallée. Heureusement d'ailleurs que ça monte! Mes genoux auraient été incapable de descendre plus!
Je réduis l'1h15 de marche en 45mn sans qu'il n'y ai quoi que ce soit de particulier... Si, après le volcan, je n'ai croisé que 2 vieux qui tentaient la descente à la chute par le chemin que je remontais.
Voilà un gros poste de plein de lignes pour me la raconter en disant que je viens de plier en 4h30 de marche ce qui est annoncé en 9h... Mais en fait... la journée ne s'arrête pas là car il est seulement 14h!
J'avais contacté la veille des couch surfeurs que je retrouve 1h plus tard à la plage de Malendure. Superbe plage soit dit en passant.
Palmes, masque (de merde car il prend l'eau!) et tuba!1h30 de snorkling où ils savent trouver les spots: tortues, étoiles de mer, sèches, pleins d'autres poissons colorés dont je ne connais pas les noms. Alors oui, c'est beau... Mais pas aussi beau que la barrière de corail en Australie, en Nouvelle Calédonie ou les fonds de Thailande. Je met de côté l'idée de faire de la plongée sous marine dans le coin du coup. Mais ce matin en me levant, on m'aurait dit que j'allais aller nager avec des tortues, je ne l'aurais pas cru!
18H30, couché de soleil sur la plage et là: pneu à plat. Parce qu'en fait Benoit à un pneu qui se dégonfle régulièrement et qu'il regonfle un jour sur deux dans une station essence...Mais là, il est plat...plat. Hyper sympa, les CS me proposent de changer la roue avec la route de secours (il manque du matos qu'eux ont dans leur voiture: clée...). Pil poil avant la nuit!
En voilà une journée géniale comme je voudrais en vivre plus souvent...
Ha oui, sinon, à la pesée du soir j'ai perdu 2kg... et je pisse jaune fluo... Je vais boire 2 litres et je reviens.
Après consultation de la météo qui prévoit des dégradations dans les prochains jours, et voulant mettre à part mes habitudes procrastinatiques (je ne suis pas en Guadeloupe régulièrement!), je pars gravir la Soufrière.
Réveil tôt pour être sur place tôt. Différentes raisons à cela:
-la température: on crame après midi,
-la durée (théorique, je vais revenir dessus rapidement) de la rando,
-les nuages: qui s'accrochent sur le sommet en fin de matinée et qui obstruent tout le paysage (environ 95% du temps soit dit en passant).
Le trajet jusqu'à St Claude me permet de me familiariser davantage à Britney Spears (je connais désormais son album Circus par cœur... no comment, c'est le moins pire des albums dans la voiture) et le fait de me faire doubler par la droite ne m'angoisse plus (oui parce que la 1ere fois ça fait quand même un petit choc).
Un arret rapide a Basse Terre ville pour faire le plein de mangues et de bananes (qui accessoirement feront office de déjeuner) et hop, en avant!
Alors ça commence mal, le petit parking des bains jaunes est plein... je ne suis pas le 1er semble t'il... Bon, il est 9h30 aussi... Mais c'est qu'il est mignon aussi ce marcher de Basse Terre!
Aller, pas de soucis, je me met à grimper.
1ere partie: Le pas du Roy. Théorie 30mn, temps effectif 15mn. On grimpe à travers une forêt tropicale qui nous recouvre tel un tunnel.
2eme partie: le chemin des Dames. Théorie 1h30, temps effectif 45mn (prise de photo inclu). Me voilà rassuré, j'ai doublé plein de gens - principalement des familles avec des petits bouts. Je devrais être moins entouré pour la suite. L'ascension de cette partie par rapport à la précédente présente l'avantage de voir le paysage... Heuuuuuuu, là c'est carrément pas plus loin que 30m que je peux distinguer. Alors oui, parfois, le vent souffle si fort que de la brume se détache un bout de ciel où l'on perçoit soudainement l'océan juste là en contre bas. Mais c'est fugace et l'on se retrouve vite à nouveau dans un épais fog.
3eme partie: ascension au sommet et tour dse gouffres. Théorie 1h30... 45mn pour moi. Ce qui réjouis mon orgeuil de bon marcheur, je ne suis pas encore si vieux!
La haut, les yeux piquent, ça sent "l'œuf pourri" -ce qui me rappelle les cures thermales de Luchon que j'ai fréquenté durant mon enfance et du coup, l'odeur ne m'incommode pas-. Bref, c'est bien un volcan avec des couleurs étranges de roche, des formations originales, des barrières pour ne pas s'approcher des zones toxiques et du bruit de soufflerie. Bon, là, pour être honnête, je m'attendais à pire comme rando. Le genre de truc qui m'aurait pris toute la journée, surtout compte tenu des temps théoriques annoncés. Il est encore tôt et la veille j'avais repéré d'autres sentiers autour de celui ci. Vu que je me la pète un max avec ma vitesse de progression, je me dis pas de problème mon gars, on enchaine. Je redescends en contournant le volcan par son autre versant... Bizarrement personne ne semble le pratiquer celui ci... Face Nord je déguste ma 1ere douche de la journée. Pas trop de dénivelé mais ça glisse bien comme il faut. Mouillé pour mouillé, et toujours en allant deux fois plus vite que les temps annoncés, je descends directement à "la citerne"... un trou au dessus duquel s'élève des antennes de 60m de haut quand on les aperçoit furtivement entre deux goutes de bruine.
Jusqu'à présent les rando étaient notées Faciles ou Moyennes et au panneau devant lequel je me trouve il est indiqué Dur -rando de l'Armistice, on y arrive enfin au pourquoi du nom de ce post!- pour 1h30 jusqu'à la chute du Galion puis Dur 1h15 pour revenir au Bains jaunes (parking). Toujours en mode kéké boy, je me dis qu'en 1h30, je suis rendu à la voiture!
Et là, c'est le drame.
L'Armistice, ben je ne suis pas prêt de l'oublier celle là! C'est moi qui demandais l'armistice après 20mn de progression! C'est une descente à pic le long d'un petit cours d'eau qui à creusé un sillon de 80cm de haut pour 10cm de large (la largeur d'un pied en somme)... Le tout avec du courant, des cailloux partout (glisse+++), des racines qui s'entremêlent.Bref, je fais à 4 pattes en m'aidant des mains partout où il ne semble pas y avoir d'insectes hostiles... Ça pourrait être pire, il n'y a ni moustiques ni pluie. C'est tellement raide est dangereux que je me demande même si je ne me suis pas gouré de chemin vu qu'il n'y a pas de marquage et que rien de semble indiquer un quelconque sentier autre que ce cours d'eau. Après 20mn, je suis crevé...J'ai l'impression d'y être depuis 1h. Ça demande une énorme concentration pour ne pas se casser la gueule que j'en arrive à un stade où mes mains tremblent et je ressens des débuts de tremblement dans les mollets... Ce petit stress de savoir si à chaque fois que l'on pose un pied ou une main on va tenir en équilibre ou si on va glisser. Psychologiquement usant. Une chose est sûre, j'aurais été incapable de la faire dans l'autre sens cette rando... qui s'apparenterait plus à de l'escalade en milieu hostile en fait. Je me sens un peu comme Bear Grylls pour le coup... mais sans le cameraman avec qui plaisanter alors qu'il fait des trucs de dingue. La fin de L'Armistice est plus tranquille... hormis le passage où l'on doit s'accrocher avec un corde pour descendre 8m tellement c'est raide et sans appuis stables!
Les genoux sont fatigués de descendre,j'ai retrouvé ce qui ressemble un peu à un sentier (mais vaguement quand même car pas de marquage et le sol est jonché de feuilles mortes d'où sortent des racines). Au loin, le bruit de l'eau. J'espère que c'est cette foutu chute du Galion. Oui! Me voilà au fond de la vallée et un panneau m'annonce les chutes et la rando vers le parking.
Donc descente de dingue pendant 45mn que j'espère refaire à l'occasion mais avec une trousse de 1er secours ou un guide.
La chute du Galion en question est bien jolie (environ 30m?) et après un frugal encas, c'est la remontée de l'autre côté de la vallée. Heureusement d'ailleurs que ça monte! Mes genoux auraient été incapable de descendre plus!
Je réduis l'1h15 de marche en 45mn sans qu'il n'y ai quoi que ce soit de particulier... Si, après le volcan, je n'ai croisé que 2 vieux qui tentaient la descente à la chute par le chemin que je remontais.
Voilà un gros poste de plein de lignes pour me la raconter en disant que je viens de plier en 4h30 de marche ce qui est annoncé en 9h... Mais en fait... la journée ne s'arrête pas là car il est seulement 14h!
J'avais contacté la veille des couch surfeurs que je retrouve 1h plus tard à la plage de Malendure. Superbe plage soit dit en passant.
Palmes, masque (de merde car il prend l'eau!) et tuba!1h30 de snorkling où ils savent trouver les spots: tortues, étoiles de mer, sèches, pleins d'autres poissons colorés dont je ne connais pas les noms. Alors oui, c'est beau... Mais pas aussi beau que la barrière de corail en Australie, en Nouvelle Calédonie ou les fonds de Thailande. Je met de côté l'idée de faire de la plongée sous marine dans le coin du coup. Mais ce matin en me levant, on m'aurait dit que j'allais aller nager avec des tortues, je ne l'aurais pas cru!
18H30, couché de soleil sur la plage et là: pneu à plat. Parce qu'en fait Benoit à un pneu qui se dégonfle régulièrement et qu'il regonfle un jour sur deux dans une station essence...Mais là, il est plat...plat. Hyper sympa, les CS me proposent de changer la roue avec la route de secours (il manque du matos qu'eux ont dans leur voiture: clée...). Pil poil avant la nuit!
En voilà une journée géniale comme je voudrais en vivre plus souvent...
Ha oui, sinon, à la pesée du soir j'ai perdu 2kg... et je pisse jaune fluo... Je vais boire 2 litres et je reviens.
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